Une sélection de plantes d'Auvergne, leurs noms latins et vernaculaires, et leurs usages
Pour la signification des termes botaniques, nous vous invitons à consulter Le glossaire des termes botaniques proposé par Wikipédia

Famille des caryophyllacées

Plante de 30 à 90 cm

Floraison de mai à août

Plante couverte de poils,  dioïque.

Feuilles de la base en rosette à long pétiole, plus haut  elliptiques, à court pétiole.

Fleurs à 5 pétales rose vif  très échancrés ; calice à bractées velues, rougeâtres,  tubulaire pour les fleurs mâles, renflé pour les fleurs femelles.

Variante : le compagnon blanc

Abondant dans les lieux plutôt frais et ombragés.

Pollinisée par les papillons, et les bourdons qui percent le calice et le tube de la corolle avec leur trompe.

Famille des onagracées

Plante de 60 à 150 cm

Floraison de juin à septembre

Photographie : Ivar Leidus (Wikipédia)

Plante dressée, velue.

Feuilles lancéolées, sessiles, embrassant à moitié la tige.

Grandes fleurs rose vif en grappes, à 4 pétales égaux échancrés  et 4 stigmates en croix.

Fruits : capsules pubescentes à graines soyeuses.

Photographie par Jeffdelonge (Wikipédia)

Pousse dans les lieux humides, fossés des bords de route etc.

Famille des astéracées)

Plante de 80 à 150 cm

Floraison de juillet à octobre

Tige dressée rougeâtre, pubescente.

Ses feuilles divisées en 3 à 5 folioles lancéolées et dentées, ressemblent à celles du chanvre (ne se fument pas !)

Inflorescence en corymbe de très petits capitules rougeâtres ou rosés.

Photographie par C. Sutter

Habitat : sol  riche en humus, mi-ombre, fossés, rivages.

Riches en nectar, ses fleurs attirent abeilles et papillons.

Famille des onagracées

Plante de  50 à150 cm

Floraison de juin à septembre

Feuilles nombreuses, alternes, étroites.

Grandes fleurs en grappes dressées allongées, à 4 pétales rose clair et 4 sépales  rose foncé.

Fruits : capsules libérant des graines cotonneuses blanches.

Photographies par F. Gagné et Lily Désert

Pousse en grandes colonies sur le bord des chemins ensoleillés et en lisière des forêts .

Mellifère.

Feuilles et fleurs séchées en infusion rappellent le thé.

Famille des colchicacées

Plante de 20 à 40 cm

Floraison d'août à septembre

Fructification : avril à juin de l'année suivante.

Fleurs rose lilas, en coupe divisée au sommet en 6 lobes. Au centre, 6 étamines et 3 styles à stigmates en crochet.

Feuilles dressées, lancéolées, apparaissant au printemps, en même temps que le fruit à trois valves, gros comme une noix.

Photographie : Christine Barbet

Plante très toxique, mortelle pour l'homme et le bétail.

Au printemps, confusion possible avec ail des ours.

Usage médical de la colchicine, à dose très précise, contre la goutte.

Du grec Colchicos, Colchide, patrie de l'empoisonneuse Médée !

Famille des caprifoliacées

Plante de 1 à 5 m

Floraison de juin à août

Sous arbrisseau grimpant en lianes.

Feuilles opposées, elliptiques, non dentées.

Fleurs blanc jaunâtre ou rosé devenant jaunes en vieillissant, regroupées à l'extrémité des tiges, longuement tubulées, à 2 lèvres, à longues étamines.

Fruit : baies ovoïdes rouges, toxiques.

Parfum plus intense le soir attirant les papillons de nuit pollinisateurs.

Son écorce a servi à fournir une teinture bleue.

Nombreuses variétés ornementales horticoles.

Famille des aspléniacées

Plante de 6 à 30 cm

sporulation de juin à septembre

Pousse en petites touffes dans les murs ou les rochers.

Frondes allongées, divisées en 15 à 40 paires de petits segments ovales, finement dentés ;

Rachis  brun-noir brillant.

Sores linéaires puis confluents.

Même utilisation médicinale que le Capillaire de Montpellier dont on faisait un sirop antitussif léger ;  il permettait aussi d'adoucir l'amertume de potions plus efficaces.

Famille des apiacées

Plante de 30 à 100 cm

Floraison de mai à octobre

Feuilles deux ou trois fois finement divisées, à odeur de carotte au froissement.

Inflorescence en grande ombelle composée de petites fleurs blanches ou rosées à 5 pétales, avec le plus souvent une fleur centrale pourpre foncé ; involucre à la base des ombelles. L'ombelle se replie en « nid d'oiseau » après la floraison.

Attention : Semblable d'aspect général à la mortelle ciguë, ce qui peut suffire à provoquer un accident fatal. Daucus carota s'en distingue par un ensemble de caractères : feuilles tri-pennées, présence de poils fins sur ses solides tiges vertes (sans coloration violette ou rougeâtre) et sur ses feuilles, racine et feuilles froissées à odeur caractéristique de carotte, et parfois présence d'une unique fleur rouge foncé au centre de l'ombelle

Daucus carota n'est pas l'ancêtre de la carotte cultivée. (Origine discutée, Inde, sud de l'Italie…?)

Famille des brassicacées

Plante de 15 à 50 cm

Floraison d'avril à juillet

Feuilles basales en rosettes, lyrées, feuilles caulinaires alternes, pennées.

Fleurs de 1 à 2 cm à 4 pétales étalés, arrondis, un peu échancrés, lilas, rose pâle ou blanches, en grappes terminales peu serrées.

Fruits : siliques allongées.

Pousse dans les lieux humides, prairies.

Plante fourragère, mellifère.

Feuilles comestibles en salade, à goût de cresson.

Famille des apiacées

Plante de 50 à 100 cm

Floraison de  juin à août

Tige haute, pleine, tachée de rouge, poilue.

Feuilles 3 fois entièrement divisées, aux segments allongés, finement dentés.

Inflorescence en ombelle à rayons inégaux, fleurs blanches à pétales en cœur non ciliés.

Fruit allongé, brun doré.

Plante spécifique des massifs montagneux, lieux ombragés.

Non comestible, confusion possible avec d'autres Apiacées (Cerfeuil hirsute – même biotope, Anthrisque des bois, Ciguës, etc.)

Famille des lamiacées

Plante de 10-30 cm

Floraison de mai à juillet

Plante rampante à stolons feuillus et tiges fleuries dressées.

Tige quadrangulaire, creuse, poilue.

Feuilles opposées ovales, vertes, pourpres ou bronze .

Fleurs en épis feuillés, bleu vif lavé de blanc, rarement roses ou blanches ; corolle en tube terminé par 2 lèvres inégales (supérieure plus petite).

Réputation ancienne, semble-t-il usurpée, de plante cicatrisante efficace, d'où la maxime : "Avec la bugle et la sanicle, au chirurgien on fait la nique !"